/ 2008-2016

Claude Gautier participe au séminaire « Les origines anglaises de la modernité » de l’IHPC qui portera sur le livre de Nicolas Dubos, Thomas Hobbes et l’histoire, système et récits à l’âge classique

12 mai 2014, à 16h30, à l’ENS de Lyon (site Descartes), salle R253.

Présentation de la séance

Cette séance du séminaire de l’IHPC se fera en collaboration avec le programme LabEx CoMod, « Théologies et Modernités : Théologie, Politique, Science et Economie », du laboratoire Triangle (UMR-5206).

Elle portera sur le livre de Nicolas Dubos, Thomas Hobbes et l’histoire, système et récits à l’âge classique, Publications de la Sorbonne, 2014.

Claude Gautier (professeur de philosophie anglaise à l’ENS de Lyon, membre de Triangle) présentera l’ouvrage et sa thématique, puis l’auteur présentera les recherches dans lesquels s’inscrit l’ouvrage.

Présentation du séminaire

Comme chacun sait, les îles britanniques ont eu un rôle central dans les transformations qu’ont connues les sociétés et la pensée humaines, autour du 17e siècle, transformations que l’on a coutume de nommer, peut-être un peu vite, la modernité. Si Galilée est souvent le symbole du scientifique moderne, et si Descartes s’est longtemps vu attribuer le rôle du penseur - acteur et symptôme de cette modernité, la culture anglo-saxonne combine tôt l’émergence d’aspirations à une nouvelle science, à un renouvellement de la théorie de la connaissance, à une nouvelle manière de gouverner, face aux difficultés posées par l’Etat moderne, et enfin à une pensée de l’histoire sans laquelle la prétention à la nouveauté, que l’on constate ou que l’on produit, n’est qu’un effet rhétorique. Ce séminaire aura ainsi pour but de revenir sur la pensée anglo-saxonne des 16e et 17e siècles, sur ses sources, ses conditions historiques de possibilités, ses grandes figures et institutions, et enfin sur ses effets historiques. Il s’agira à la fois de comprendre la pensée anglaise, à partir de ce rôle charnière qui a été le sien, et de comprendre cette modernité, du point de vue de la pensée anglo-saxonne.
Le séminaire partagera ses séances entre l’Université de Bordeaux, l’Université Paris I et l’ENS de Lyon.

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