Politique des savoirs : productions, circulations, usages
Responsable(s) scientifique(s) :
Franck Bessis -
Julien Barrier -
Laurence Roulleau-Berger -
Membres :
Assous, Michaël -
Barrier, Julien -
Bessis, Franck -
Boncourt, Thibaud -
Brette, Olivier -
Buisson-Fenet, Hélène -
Favereau, Judith -
Henry, Julie -
Le Marcis, Frédéric -
Michalon, Jérôme -
Milanese, Arnaud -
Inscrits dans différentes perspectives disciplinaires, les membres du chantier transversal partagent tous, à différents titres, un intérêt pour l’étude des dynamiques sociales, économiques et politiques qui structurent la production, la circulation et l’usage de savoirs au sein de différents espaces sociaux : institutions éducatives, entreprises basées sur l’exploitation intensive de connaissances (knowledge-based firms), communautés savantes, associations professionnelles, groupes militants, ou encore réseaux d’experts participant à la définition des politiques publiques. Toutefois, l’ambition de ce chantier est d’animer des discussions permettant d’aller au-delà de réflexions centrées sur des objets spécifiques, pour favoriser au contraire des échanges autour de problématisations plus larges. Sans négliger l’analyse du contenu même des savoirs, ce chantier s’intéressera à la façon dont ceux-ci s’ancrent dans des pratiques, des espaces sociaux et des moments historiques situés. Il s’agira donc de resituer des savoirs dans des dynamiques à la fois épistémiques et sociales, en portant une attention particulière aux processus de catégorisation, de marquage de frontières, de différenciation ou d’hybridation entre différents savoirs. Plus fondamentalement, l’un des enjeux centraux du chantier sera d’expliciter et de mettre en discussion la manière dont les différentes approches et disciplines représentées par ses membres se saisissent, à la fois méthodologiquement, empiriquement et théoriquement, de la question des savoirs. Les réflexions menées au sein du chantier s’articuleront autour de trois grandes séries d’enjeux relatifs à la production, à la circulation et à l’usage de savoirs. Toutefois, ce découpage est utilisé ici dans un souci d’exposition et comme un point de départ des réflexions menées au sein du chantier, non comme un cadre posé une fois pour toutes. C’est que, d’une part, ce découpage renvoie à des dynamiques qui sont souvent étroitement intriquées du point de vue empirique. Et d’autre part, celui-ci peut paraître trop dépendant des découpages sociaux et institutionnels que le chantier se propose justement de questionner.Présentation