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Colloque international organisé par Nathalie Duclos et David Garibay : « Les anciens combattants dans les transitions de la guerre à la paix »

10 avril 2008, à l’Université Lumière Lyon-2, amphithéâtre Benveniste, 86 rue Pasteur (cour), et le 11 avril 2008 à l’ENS LSH, en F106

 Le jeudi 10, il aura lieu à l’Université Lumière Lyon 2, amphithéâtre Benveniste, cour intérieure – 86 rue Pasteur, Lyon 7è, - arrêt du tram Rue de l’Université (ligne T2) ou Berthelot (ligne T1)

 Le vendredi 11, le colloque aura lieu à l’Ecole Normale Supérieure Lettres et Sciences Humaines, batiment Formation, salle F106 (1er étage) – 15 parvis Descartes, Lyon 7è – métro Debourg (ligne B)

Présentation

Le colloque se propose d’aborder une question assez peu présente dans la science politique française et francophone alors qu’elle relève d’une tradition déjà bien établie dans les pays anglo-saxons. Il s’agit, dans une perspective comparative mais aussi pluridisciplinaire, de s’intéresser aux périodes qui suivent un conflit armé et la conclusion d’un cessez le feu, périodes de normalisation où se pose le problème du devenir des anciens combattants, qu’il s’agisse de conscrits appelés sous les drapeaux, de mobilisés volontaires dans un mouvement de lutte armée ou encore de combattants enrôlés de force dans un groupe armé.

Dans le cas des sorties de conflits intra-étatiques, le devenir des anciens combattants relève d’une problématique centrale de la science politique : l’Etat ayant subi un conflit en son sein est en effet confronté à l’enjeu essentiel de la (re)monopolisation de la violence physique légitime. S’ouvre donc une période dite de « transition sécuritaire », au cours de laquelle les institutions (re)crées à l’occasion du règlement de la paix ou les médiateurs internationaux sont censés assurer le passage (ou non) d’une situation de violences diffuses à une phase où l’Etat parvient à nouveau à revendiquer avec succès son monopole de la coercition. Dans toutes les sorties de conflits, le devenir des anciens combattants pose une autre série de problèmes, lié à l’enjeu de leur retour dans la vie civile et de ses incidences sur la vie sociale et politique. Dans quelle mesure et à quelles conditions se produit effectivement une démobilisation des anciens combattants ? Outre la remise des armes, l’enjeu est en effet aussi celui d’une « démobilisation culturelle » (John Horne) et de la « civilianisation » (Mats Berdal) des anciens combattants. Comment s’opère leur retour à la vie civile, quelles sont les différentes trajectoires possibles de réintégration des anciens combattants et quels sont leurs effets ?

La situation des anciens combattants après guerre est susceptible de faciliter ou, au contraire, de contrarier la transition en cours de la guerre à la paix. Il s’agira de s’interroger sur leur influence sur le cours des choses dans l’après guerre. Dans quelle mesure leur situation favorise-t-elle la pacification en cours ? Les cas de remobilisation armée apparaissent comme les situations les plus évidentes d’échec de ce processus et d’obstacles à la paix. Pourtant, la réflexion portera davantage sur les cas, plus fréquents, de réussite apparente des programmes de démobilisation, opérations de plus en plus souvent intégrées dans des politiques internationales de peace-building et connues au niveau des organismes multilatéraux comme des opérations de DDR (Désarmement, Démobilisation et Réintégration). En effet, si ces programmes permettent à l’Etat d’assurer à nouveau la sécurité sur son territoire, elles ne garantissent en rien que les expériences de retour à la vie civile d’anciens combattants ne soient à l’origine d’une « brutalisation des sociétés », selon l’expression de l’historien G. L. Mosse.

La question ultime, s’agissant du devenir des anciens combattants dans ces situations de transition de la guerre à la paix, est bien celle de la sortie de la violence et de ses éventuels obstacles. Que produit, après guerre, l’expérience de la guerre, i.e de l’usage de la violence, de la pratique du combat, de l’expérience de côtoyerla mort et de la donner, sur les anciens combattants ? Un retour à la situation antérieure au conflit est-il possibleaprès la fin des hostilités ? Quels sont les effets du « reversement » des anciens combattants dans la vie sociale et politique qui se met en place à l’occasion de la signature de la paix ? Leur démobilisation, à partir d’une réintégration dans de nouvelles institutions (armée, police, etc.), est-elle partie prenante d’un processus politique de refondation du contrat social ? En particulier, quelles sont, lorsqu’elles existent, les modalités de participation politique des anciens combattants démobilisés : sont-ils (ou non) à la source de phénomènes de radicalisation, perceptibles à travers leur présence au sein de nouvelles organisations politiques issues des acteurs armés, ou, bien, au contraire, les conséquences du conflit armé sur un temps relativement long conduisent-elles à une désaffection de l’activité politique. Ces anciens combattants recourent-ils aux logiques de légitimation de l’affrontement violent dans la nouvelle scène politique pacifiée qui est censée les proscrire (héroïsme, commandement militaire, valeur physique, etc.) ? Sur la question particulière des anciens combattants, des politiques d’accompagnement de ces transitions sont-elles concevables, en particulier en provenance des organisations internationales, au-delà de la simple démobilisation ? Quelles en sont leurs composantes (psychologiques, sociologiques, militaires) ?

Ces questions ressortent de différents niveaux d’analyse : macro (Etat, politiques publiques nationales et internationales), meso (organisations sociales et politiques) et micro (individu).

Le colloque sera coordonné et animé par deux enseignants-chercheurs ayant mené des recherches empiriques sur ces questions :

  • Les travaux de Nathalie Duclos portent sur le Kosovo après guerre, en particulier l’action des Nations Unies pour constituer une nouvelle police en y intégrant des anciens combattants.
  • Les travaux de David Garibay portent sur l’Amérique latine, où le problème de la transformation des mouvements de lutte armée en partis politiques s’est posé.

Le colloque s’inscrit dans le prolongement de précédents événements scientifiques, comme la journée d’études organisée par le CERI, en octobre 2004, sur les DDR, et coordonnée par Béatrice Pouligny, le groupe de réflexion autour des situations post-conflictuelles animé par Laetitia Bucaille au CERI, ou le colloque international du réseau EURHISTXX (Network for the Contemporary History of Europe), qui s’et tenu à Dublin, en octobre 2005, sur le thème « Post-war periods in 20th Century. Europe : 1919…1945…1989… ».

Il fera également suite à un atelier portant sur le même thème, animé également par N. Duclos et D. Garibay, qui s’est tenue à Toulouse le 7 septembre 2007, dans le cadre du Congrès de l’AFSP. Cet atelier a donné lieu à une discussion des papiers autour des thématiques centrales du colloque et a permis de voir la forte proximité des questionnements.

Le parti pris de ce colloque est de décloisonner les analyses d’auteurs travaillant sur des sorties de conflits intraétatiques avec ceux s’intéressant plutôt aux conflits interétatiques, en partant du postulat que les enjeux y sont similaires. La distinction intra/inter ne nous parait pas opérante dans la mesure où ce qui importe, c’est la sortie de la violence, quel que soit l’espace où elle prend place (ou non). Il s’agira aussi de confronter les points de vue d’historiens travaillant sur des conflits anciens aux analyses portant sur des conflits récents, dans l’objectif de relativiser également la pertinence des analyses en termes de « guerres nouvelles ». De récents travaux d’historiens revisitant la Grande Guerre pour y mettre à jour sa violence ont bien montré que la « barbarie » n’était pas l’apanage des seules guerres nouvelles. Enfin, il s’agira aussi de transcender une dichotomie disciplinaire qui nous parait artificielle, entre relations internationales et sociologie politique, et de tenter de confronter les approches des politistes à celles des historiens. Jusqu’alors, leurs réflexions se sont en effet développées de façon parallèle sans suffisamment se croiser.

Comité scientifique

Le comité scientifique, pluridisciplinaire (science politique, histoire, anthropologie), comprend des spécialistes des phénomènes de violences politiques, violences extrêmes, et/ou des situations post-conflit propres aux guerres contemporaines ou aux deux grands conflits mondiaux.

Il procédera à la sélection des réponses à un appel à communication diffusé le plus largement possible (notamment via l’ANCMSP), réponses qui lui seront soumises de façon anonyme. Chacun des membres du comité scientifique examinera l’ensemble des propositions de communication et les classera :

  • Raphaëlle BRANCHE, Maître de conférences en histoire à l’Université Paris 1, spécialiste de la guerre d’Algérie et de la question du retour des combattants
  • Philippe BRAUD, Professeur de science politique à l’IEP de Paris, spécialiste des phénomènes de violence politique
  • Laetitia BUCAILLE, Chargée de recherche au CERI, responsable d’un séminaire sur les situations post-conflictuelles et spécialiste des anciens combattants dans l’après-guerre
  • Elisabeth CLAVERIE, Anthropologue, Directrice de recherche au CNRS, EHESS, spécialiste de l’action du Tribunal Pénal sur l’ex-Yougoslavie
  • John HORNE, Professeur d’Histoire moderne européenne, Trinity college, Dublin, membre du réseau EURHISTXX, en particulier le projet « post-war periods »
  • Guillaume PIKETTY, Historien, Directeur de recherche au Centre d’histoire de Sciences po, co-responsable d’un séminaire sur « les sorties de guerre des deux conflits mondiaux » depuis 2004
  • Henry ROUSSO, Historien, Directeur de recherche à l’IHTP (Institut d’Histoire du Temps Présent), responsable du GDRE EURHISTXX, en particulier le projet « post-war periods »
  • Jacques SEMELIN, Directeur de recherche au CERI, spécialiste des phénomènes de violences extrêmes/génocides

Partenaires institutionnels

Ce colloque sera coorganisé et soutenu par les deux laboratoires de rattachement des deux coordinateurs, l’ISP (UMR 8166) pour Nathalie Duclos et Triangle (UMR 5206) pour David Garibay. Il s’inscrit dans les activités de l’ACI « Grammaires Internationales de la réconciliation ». Il bénéficie par ailleurs du soutien financier de l’Université Lumière Lyon 2, de l’Ecole doctorale de sciences juridiques et politique de l’Université Paris X Nanterre, du CNRS et du Ministère des Affaires étrangères. Il compte également sur le soutien du Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation.

Programme

Le colloque se déroulerait sur 4 demi-journées, correspondantes aux quatre thématiques suivantes :

  • L’engagement politique des anciens combattants après-guerre. Quelles sont les voies de conversion des anciens combattants à la politique après-guerre ? Les cas de transformation des organisations de lutte armée en partis politiques sont fréquents. Dans quelle mesure les anciens combattants y développent-ils une rhétorique guerrière (mythification du combat, glorification des héros de guerre) ? Ces procédés discursifs entretiennent alors une mobilisation politique conflictuelle en ce qu’ils perpétuent une polarisation ami/ennemi propre aux processus conflictuels. Tout au contraire, les anciens combattants contribuent-ils à l’acceptation de la nouvelle donne post-conflit à partir d’une légitimation des enjeux et clivages politiques qui y prennent place ?
  • La transposition d’un habitus guerrier après-guerre. Peut-on parler d’un habitus de la violence construit dans la guerre et par la guerre, qui serait transposé dans l’après-guerre et nuirait au processus de normalisation (i.e aux nouvelles régulations prenant place après guerre et qui excluent le recours à la violence) ? Quels transferts s’opèrent, sur quels modes ? Comment se produisent ces transferts ? Quels anciens combattants en sont les vecteurs ? Existe-t-il une transposition du leadership de la guerre dans l’après-guerre (comme Mosse l’observe en Allemagne dans les années 1930) ? Inversement, les anciens combattants s’inscrivent-ils dans un processus de « civilianisation » (Berdal) au terme duquel ils renoncent définitivement à leurs attributs de combattants(rhétorique, posture, hexis corporel) ? Quel contexte, quelles modalités de transition de la guerre à la paix, voire quels dispositifs concrets à l’endroit des anciens combattants favorisent-ils cette évolution ?
  • Les DDR comme processus de contractualisation post-conflit. Les DDR peuvent être appréhendées, par ceux qui les initient, comme des dispositifs techniques destinés à assurer une transition sécuritaire ou, plutôt, comme des processus proprement politiques offrant l’occasion d’une refondation du pacte social (à partir de la (re)constitution, négociée avec les anciens combattants, de nouvelles institutions comme la police ou l’armée, au sein desquelles sont reversés tout ou partie des combattants). L’intégration des représentants des anciens combattants dans les négociations favorise-t-elle de ce fait une transition vers une paix durable ? Leur éviction de ces négociations est-elle, à l’inverse, à l’origine de l’apparition des stratégies de spoilers ?
  • L’interférence de la justice sur le processus de normalisation à l’œuvre chez les anciens combattants. La justice internationale supplée de plus en plus souvent une justice locale défaillante (Rwanda, ex-Yougoslavie). Dans les cas où la justice s’empare de crimes de guerres (voire de crimes contre l’humanité ou de génocides), quels sont ses effets sur les anciens combattants ? En apportant un regard nécessairement démythifiant sur la guerre, l’action de la justice contribue-t-elle à une repolarisation des anciens combattantset trouble-t-elle le processus de normalisation ? A l’inverse, en blanchissant les anciens combattants ayant accédé à des responsabilités politiques, contribue-t-elle à une légitimation du nouveau contrat social post-conflit et favorise-t-elle la transition en cours ?

Programme

Jeudi 10 avril
9h30 – 11h00 Accueil, Nathalie DUCLOS (Université de Tours, ISP), David GARIBAY (Université Lyon 2, Triangle), Introduction du colloque

11h00 – 12h30
Les continuités du conflit dans l’après-guerre : socialisation, habitus, brutalisation
  Fabien THEOFILAKIS, Paris X, IHTP, Les prisonniers de guerre allemands en France, des prisonniers pour la paix(1944-1948) ?
  Sümbül KAYA, Lyon 2, « Le retour à la vie civile des appelés en Turquie : socialisation à l’habitus national et mobilisation politique conflictuelle ».
14h00 - 16h00 Les continuités du conflit dans l’après-guerre : socialisation, habitus, brutalisation
 
Marielle DEBOS,IEP Paris/CERI, De la rébellion à l’armée : les continuités du métier des armes au Tchad.
  Anne LE HUEROU, EHESS, Les vétérans russes de la guerre de Tchétchénie, acteurs et vecteurs d’une transposition de la violence de guerre en « terrain propice » ? »
  Aude MERLIN, Université libre de Bruxelles, Les anciens combattants tchétchènes dans le contexte de deux « post-guerres » successives : de l’improbable civilianisation à la réintégration forcée
  Elisabeth SIECA-KOZLOWSKI, docteur en sociologie, rédactrice en chef de The Journal of Power Institutions in Post-Soviet Societies, Les anciens combattants des « guerres » de Tchétchénie : une violence subie, diffusée, instrumentalisée
16h00 - 17h00 Discussion / Débat
   
Vendredi 11 avril
9h - 11h30 Traitement politique et judiciaire des anciens combattants
  Sophie DAVIAUD, IEP Aix, Les dispositifs mis en place dans le cadre du processus de démobilisation des groupes paramilitaires en Colombie : Une tentative d’application des programmes de DDR et des principes de la justice transitionnelle dans un contexte de « transition partielle
 
Sara LIWERANT, Université Paris X-Nanterre, Guerre, paix et sanction : les rhétoriques des juges internationaux
  Sandrine PERROT, CERI-FSNP, Les associations d’anciens combattants de la Lord’s Resistance Army (LRA) au Nord de l’Ouganda : outil de réintégration ou de contrôle de l’État ?
  Béatrice RICHARD, Collège militaire royal du Canada, Le vétéran (canadien) de 39-45 est-il soluble dans le rêve américain ?
 
Corrado SCOGNAMILLO, Lyon 2, Triangle, Le « DDR » outil de pacification de la communauté internationale - étude des cas de l’ONU et de la Banque Mondiale
11h30 - 12h30 Discussion / Débat
14h00 - 16h00 L’engagement politique des anciens combattants après guerre
  Agostino BISTARELLI, Universita de La Sapienza, Rome, Une génération congédiée : Anciens combattants et transition politique italienne dans le second après guerre
  Valéria GALIMI, Universita de Siena, IHTP, La mémoire de la violence de guerre : Les anciens combattants et l’« épuration manquée » en Italie
  Alphonse MAINDO, Gorée Institute (Sénégal), CEMAF/Paris1, La transformation du Mouvement de Libération du Congo et des groupes armés maï maï en partis politiques : de la lutte armée à la bataille électorale en RD Congo
  Christophe ROUX, Montpellier 1/CEPEL, Les anciens combattants comme matrice spécifique d’action collective : le cas du mouvement autonomiste sarde du début de l’entre-deux-guerres
16h00 – 17h00 Discussion / Débat

Liste provisoire des communications prévues, établie à partir des travaux présentées lors de l’atelier organisé au Congrès de l’AFSP :

  • Sophie DAVIAUD, Maître de conférences en science politique à l’IEP d’Aix-Marseille, « Les dispositifs mis en place dans le cadre du processus de démobilisation des groupes paramilitaires en Colombie : Une tentative d’application des programmes de DDR et des principes de la justice transitionnelle dans un contexte de « transition partielle ». »
  • Marielle DEBOS, Doctorante en science politique, IEP Paris/CERI, « De la rébellion à l’armée : les continuités du métier des armes au Tchad. »
  • Nadège DEGREMONT, Doctorante à l’EHESS Paris, « Guerres civiles et élections au Libéria (1989-2005) : Les stratégies d’imposition et les tactiques de détournement des normes démocratiques par les combattants »
  • Alphonse MAINDO, Professeur de science politique à l’UCAC et à l’UNIKIS, chercheur associé au CEMAF/Paris1, « La transformation du Mouvement de Libération du Congo et des groupes armés maï maï en partis politiques : de la lutte armée à la bataille électorale en RD Congo »
  • Sandrine PERROT, Post-doctorante au Centre d’études et de recherches internationales de l’Université de Montréal (CÉRIUM), Doctorat de science politique du Centre d’Études d’Afrique Noire (CEAN) de Bordeaux, « Les associations d’anciens combattants de la Lord’s Resistance Army (LRA) au Nord de l’Ouganda : outil de réintégration ou de contrôle de l’État ? »
  • Béatrice RICHARD, Professeur au département d’histoire et coordinatrice au département des Études permanentes du Collège militaire royal du Canada, Chercheuse associée à la Chaire Hector Fabre d’histoire du Québec (Université du Québec à Montréal), « Le vétéran (canadien) de 39-45 est-il soluble dans le rêve américain ? »
  • Samuel TANNER, Doctorant à l’Université de Montréal, École de criminologie, « Institutionnalisation de réseaux d’exécuteurs et précarisation démocratique : analyse sémiologique et interactionniste de la trajectoire de miliciens serbes durant et après les guerres d’ex-Yougoslavie ».
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