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Dialogue entre Olivier Faron et Thomas Wieder sur "Les chantiers de jeunesse"

2 mars 2012, à 19h30, à la Villa Gillet, 25 rue Chazière, 69004 Lyon.
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Présentation

Les chantiers de jeunesse créés à l’été 1940 et maintenus jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale, avant d’être amplifiés et détournés par le Régime de Vichy, ont accueilli au total plus de 400 000 jeunes hommes résidant en zone sud. Remplaçant le service militaire, ils associent éducation, transmission des valeurs nationales, travail et vie en communauté. Bien qu’ancrés en milieu rural, ils ont aussi marqué certaines villes, comme Lyon ou Clermont-Ferrand. À l’appui de documents exceptionnels, Olivier Faron propose la première étude de cette institution controversée et tente d’en dresser le bilan : les chantiers de jeunesse ont-ils protégé les jeunes ? Ont-ils permis de préparer la Résistance ?

Intervenants

  • Olivier Faron est historien. Après avoir enseigné, dirigé à Lyon l’ENS et l’Institut des sciences de l’homme et exercé diverses fonctions auprès des pouvoirs publics, il est aujourd’hui directeur adjoint en charge de l’« enseignement supérieur » auprès du Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Laurent Wauquiez. Ses recherches portent essentiellement sur les XIXe et XXe siècles.
    Il a publié notamment :
    Les Chantiers de jeunesse. Avoir vingt ans sous Pétain (Grasset, 2011)
  • Thomas Wieder est historien et journaliste. Après
    avoir longtemps collaboré au Monde des Livres, il
    travaille aujourd’hui au service politique du Monde, où il est chargé du suivi du PS et des enquêtes d’opinion. Il a publié deux ouvrages sur l’histoire du cinéma : Les Sorcières de Hollywood (Philippe
    Rey, 2006), et Cinéma et régimes autoritaires au
    XXe siècle. Écrans sous influence
    (avec R. Muller, ENS Rue d’Ulm
    / PUF, 2008).
    Il a publié également :
    Ceux de 1940 (avec J. Gautheret, Fayard, 2010)

Informations pratiques

Réservation obligatoire.
Tarif : 5 EUR ; Gratuit pour les lycéens, les étudiants, les demandeurs d’emploi et les Amis de la Villa Gillet sur présentation d’un justificatif.

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