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David Garibay, invité du Journal d’Haïti et des Amériques sur " Salvador : Nayib Bukele, « une conception verticale du pouvoir » "

7 mai 2021, RFI

Présentation

Élu en 2019, Nayib Bukele gouvernait jusqu’en février 2021, sans majorité au Parlement, en s’appuyant sur les deux grands partis historiques (FMLN à gauche et Arena à droite). Lors des législatives fin février 2021, sa nouvelle formation, Nuevas Ideas, s’est largement imposée. Le 1er mai 2021, le nouveau Parlement issu de ce scrutin est entré en fonction, et a aussitôt destitué les juges de la Cour suprême et le procureur général, des personnalités hostiles au président. Cette semaine, ce même Parlement a levé les exemptions fiscales dont a bénéficié la presse, notamment celle qui était opposée à Nayib Bukele. « Qu’ils s’en aillent. Tous... d’autres tètes vont tomber », a-t-il prévenu. Nayib Bukele « est dans une conception du pouvoir où il est au centre », selon notre invité David Garibay, professeur de Sciences politiques à l’Université Lumière Lyon 2, « les autres pouvoirs, législatif, judiciaire, doivent être au service de son projet politique ». « C’est une logique très personnalisée, très verticale du pouvoir », selon David Garibay qui rappelle que Nayib Bukele est l’un des présidents « les plus populaires d’Amérique latine ».

  • David Garibay :

    Professeur de science politique à l’Université Lumière Lyon 2

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