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Thomas, Valentin

Post-doctorant à Sciences Po Lyon (02/2021-11/2024)

Docteur en sociologie de l’Université Paris-Dauphine, puis postdoctorant à Sciences Po Lyon et Max Weber fellow à l’European University Institute, j’ai soutenu une thèse de sociologie en 2021 qui visait à interroger les luttes pour la définition et la régulation des substances cancérogènes à l’échelle transnationale, à travers le cas du Centre international de recherche sur le cancer, une agence de l’Organisation mondiale de la santé située à Lyon.

J’ai depuis travaillé sur le mouvement des gilets jaunes. En combinant observations ethnographiques et entretiens biographiques, cette enquête en partie financée par le labex COMOD interrogeait les luttes socio-spatiales qui structurent le mouvement et les carrières militantes des personnes mobilisées.

Mes recherches actuelles articulent sociologie des mobilisations et sociologie de l’expertise et de l’action publique sur les problèmes de pollutions et de maladies environnementales provoquées par les activités industrielles pétrochimiques.

Thématiques de recherche :

  • Sociologie de l’expertise
  • Santé environnementale
  • Sociologie des mobilisations
  • Politique de santé publique
  • Sociologie des organisations internationales

Researchgate : https://www.researchgate.net/profile/Valentin-Thomas
Twitter : https://twitter.com/_VThomas_
Orcid : https://orcid.org/0000-0001-6746-2857

Thèse

Titre : La cause du cancer. Le Centre international de recherche sur le cancer dans les luttes transnationales pour la définition des cancérogènes, Université Paris- Dauphine PSL, Soutenue en mars 2021.

Le jury était composé de :

Soraya BOUDIA, Professeure des universités, Université de Paris (Présidente)
Emmanuel HENRY, Professeur des universités, Université Paris-Dauphine (directeur)
Pierre FOURNIER, Professeur des universités, Université d’Aix-Marseille (rapporteur)
Olivier NAY, Professeur des universités, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (rapporteur)
Angela N.H CREAGER, Professor, Princeton University (examinatrice)
Sophie DUBUISSON-QUELLIER, Directrice de Recherche, CNRS (examinatrice)

Résumé : En s’appuyant sur un ensemble varié de matériaux – archives, observations, entretiens, corpus d’articles scientifiques –, cette thèse analyse la fabrique et la légitimation d’une définition historiquement et socialement située de l’étiologie du cancer, ainsi que de l’organisation scientifique qui la porte. L’enquête se concentre sur le programme des Monographies du Centre international de recherche sur le cancer, qui dépend de l’Organisation mondiale de la santé. Depuis 1971, ce programme évalue le caractère cancérogène de différents types d’expositions (pesticides, virus, champs électromagnétiques, procédés industriels, etc.). Le cadre théorique de la thèse articule ensemble des travaux des Science and Technology Studies et une sociologie politique attentive aux processus d’institutionnalisation, aux ressources des acteurs et à leurs socialisations. En multipliant les focales d’analyse, de l’ethnographie d’un comité d’experts, à la distribution des rôles entre organisations à l’échelle globale, la thèse montre toutes les voies par lesquelles se négocie la valeur symbolique des études scientifiques en circulation sur le marché scientifique transnational. Elle montre comment la définition des cancérogènes produite par le programme des Monographies, ainsi que la valeur de cette définition en termes de santé publique et de prévention du cancer, ont été élaborées dans un jeu d’alliances et d’oppositions permanent entre des acteurs scientifiques, économiques et politiques inégalement dotés pour imposer leurs vues.

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