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Interview de Guillaume Faburel et Robin Rivaton : « Une métropolisation heureuse est-elle possible ? »

18 septembre 2019, Marianne

Présentation

La concentration urbaine peut-elle être bénéfique pour tous, y compris les classes populaires ? Robin Rivaton et Guillaume Faburel en débattent.

Aucun pays n’échappe aujourd’hui à la métropolisation des grandes villes. Phénomène de concentration urbaine qui remodèle les territoires, elle est souvent synonyme de précarisation, hausse sensible des loyers, insécurité et individualisme. Une métropolisation heureuse est-elle possible ? Oui, estime l’essayiste Robin Rivaton, auteur cette année de La ville pour tous (L’Observatoire), à condition de faire baisser la prix de l’immobilier, pour que les classes populaires puissent encore s’y loger. Professeur en géographie, urbanisme et science politique à l’université Lyon 2 et à l’Institut d’études politiques de Lyon, Guillaume Faburel pense au contraire que c’est impossible. Auteur de Les Métropoles barbares : Démondialiser la ville, désurbaniser la terre (Le Passager Clandestin, 2018), lauréat du Prix du livre d’écologie politique 2018, qui vient d’être réédité en poche, l’universitaire pense que la métropolisation, qui "implique une expansion urbaine incessante et l’accélération des flux et des rythmes de vie", est un désastre humain et écologique.
Propos recueillis par Kévin Boucaud-Victoire

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