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Projet INJEP : « Jeunes migrants, « droit à la ville » et compétences urbaines en France et en Italie » [2017-2018]

Porté par le laboratoire

Projet de l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (INJEP)

Directrice du programme de recherche

  • Laurence Roulleau-Berger, Directrice de recherche au CNRS, Triangle, ENS Lyon et directrice française du Laboratoire International Associé (LIA) CNRS-ENS Lyon/Académie des Sciences Sociales de Chine Sociologies Post-Occidentales en France et en Chine

Equipe de recherche

  • Laurent Lardeux, Chargé d’études et de recherche à l’INJEP, Chercheur associé à Triangle, ENS Lyon
  • Loïs Bastide, Post-Doctorant, Université de Genève
  • Grégory Giraudo, Post-Doctorant, Triangle, ENS Lyon
  • Marie Bellot, Doctorante, Triangle, ENS Lyon
  • Béatrice Zani, Doctorante, Triangle, ENS Lyon
  • Verena Richardier, Doctorante, Triangle, ENS Lyon
  • Colette Botazzi, Doctorante, Triangle, ENS Lyon
  • Marie-Astrid Gillier, Triangle, ENS Lyon
  • Oscar Truong, Triangle, ENS Lyon

Présentation

En France et en Italie de jeunes migrants d’Afghanistan, de Syrie, du Maghreb, d’Erythrée, de Chine, de Gambie, du Togo, du Sénégal..., après vécu de grandes épreuves migratoires, arrivent tous les jours à Paris, Lyon, Milan et doivent faire face à des situations de discrimination ethnique, de stigmatisation urbaine et de violence morale. Ils forment des « communautés de destin » capables de produire des formes de mobilisation collective pour prendre place dans les sociétés française et italienne, revendiquer « un droit à la ville ». Si des géographies urbaines du « care » participent à produire simultanément des économies morales de la compassio et, d’hospitalité mais aussi des nouvelles inégalités et hiérarchies sociales, les jeunes migrants développent des économies horizontales et réticulaires, produisent des luttes pour la reconnaissance publique au niveau local et transnational dans les villes européennes. Ces circulations invisibilisées et survisiblisées de jeunes migrants révèlent de nouvelles frontières morales qui naissent de grammaires de l’indécence en contexte globalisé.