couverture du livre / Ouvrages

Una scommessa di Machiavelli : per una riforma repubblicana di Firenze (1520-1522)

Présentation

Entre 1520 et 1522, Machiavel écrit trois textes – le Discursus florentinarum rerum, adressé au pape Léon X et écrit entre novembre 1520 et janvier 1521, le fragment de lettre au Cardinal Jules de Médicis, le futur pape Clément VII et la Minuta di provvisione, brouillon d’une loi sur le gouvernement de Florence rédigée en avril 1522 – qui sont l’occasion de ce volume et font connaître un Machiavel qui surprendra les lecteurs du Prince et des Discours.
Dans ces textes, Machiavel apparaît d’abord comme un citoyen florentin très attaché à la forme républicaine du gouvernement de sa cité et, en particulier, au Grand Conseil. Il est notable que ce qu’il propose ressemble beaucoup à la république telle qu’elle a existé à Florence de 1494 à 1512, et particulièrement à celle qui eut Pier Soderini pour Gonfalonier à vie, de 1502 à 1512, lorsque lui-même était aux affaires. Et, pour obtenir le rétablissement d’une partie au moins de cette forme républicaine, il est prêt à donner des gages, à faire des compromis, à négocier : on le remarque dans les différences entre le Discursus et la Minuta, et même dans les différentes versions de cette dernière. Derrière la rhétorique de la conviction qui est ici à l’œuvre, on constatera la présence de ce qu’on peut nommer un « pari machiavélien », appuyé sur une constante de sa position éthique, position qu’exprime une formule, presque une devise, non si abbandonare mai, ne jamais abandonner, ne jamais renoncer, car c’est là le seul moyen de faire front à la « fortune » adverse.

Voir aussi la présentation de l’éditeur :
Jean-Claude Zancarini, Una scommessa di Machiavelli. Per una riforma repubblicana di Firenze (1520-1522), Con l’edizione del “Discursus rerum florentinarum” ; e altri scritti politici nel testo stabilito da Jean-Jacques Marchand

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