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Conférence-débat : Où va le Royaume-Uni ? Bilan et perspectives du « modèle britannique » avant les élections législatives

3 mai 2010 - , à 18h, à l’Université Lyon 2, 74 rue Pasteur, amphi Fugier
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Le 6 mai 2010 aura lieu un scrutin important au Royaume-Uni : le résultat de ces élections, encore très incertain si l’on se fie aux sondages actuels, déterminera non seulement la trajectoire future d’un « modèle » aujourd’hui en crise mais aussi le rôle et la place de l’État britannique au sein des institutions européennes. Quel bilan peut-on faire des treize années d’administration néo-travailliste ? La « maison Blair » tient-elle encore debout ou verrons-nous à la sortie de ces élections une nouvelle configuration de la gauche britannique ? Quelle est la politique préconisée par les conservateurs sous la direction de David Cameron ? Ils espèrent avoir radicalement rénové leur image et se présentent volontiers comme les porteurs d’un projet conservateur modernisé, mais quels sont les vrais contours de ce projet ? Quel sera le poids, par exemple, de l’euroscepticisme dans un parti conservateur aux aspirations gouvernementales ? Quel sera le rôle des « petits » partis dans la législature qui sortira des urnes ? Dans le cas (fort possible) d’un gouvernement minoritaire s’appuyant sur des alliés parlementaires, quelles seront les exigences politiques des libéraux-démocrates (troisième parti en lice, oscillant entre 20 % et 30 % des voix), et quelles seront les revendications des nationalistes écossais et gallois promis à une représentation accrue ?

Les enseignants-chercheurs du laboratoire Triangle, spécialistes de civilisation britannique contemporaine, vous proposent une conférence-débat pour tenter de répondre à ces interrogations.

Le débat sera présidé par Keith Dixon, professeur de civilisation britannique à l’Université Lumière Lyon 2 et animé par Emma Bell, maître de conférences à l’Université de Savoie, Gilles Christoph, professeur agrégé à l’Université de Lille, Marc Lenormand, moniteur à l’Université Lumière et Fiona Simpkins, maître de conférences à l’Université de Nice.

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