/ complément - soutenances

Julie Elambert soutient sa thèse de sciences économiques intitulée : « Les plateformes de crowdworking : une analyse économique théorique et empirique d’un marché du travail spécifique »

à l’Université Lumière Lyon 2, 4bis rue de l’Université, 69007 Lyon, bâtiment Clio, salle CLI.006 - 1er décembre 2022

Présentation

Julie Elambert est doctorante en sciences économiques à l’Université Lumière Lyon 2, sous la direction de Bernard Baudry

Composition du jury :

  • M. Bernard Baudry, professeur émérite à l’Université Lumière Lyon 2, directeur de thèse
  • M. Virgile Chassagnon, professeur à l’Université Grenoble Alpes, rapporteur
  • M. Yannick Fondeur, chargé de recherche au LISE (UMR 3320), suffragant
  • Mme Caroline Hussler, professeure à l’Université Lyon 3 Jean Moulin, suffragante
  • Mme Héloïse Petit, professeure au CNAM, rapportrice
  • M. Damien Sauze, maître de conférences à l’Université Lumière Lyon 2, suffragant

Résumé :
Cette thèse porte sur les plateformes de crowdworking et leur rôle dans l’organisation des transactions en ligne entre entreprises et travailleurs indépendants. Ce travail aborde dans un premier temps le rôle des plateformes dans l’approfondissement de la division du travail et montre que les plateformes de crowdworking s’inscrivent sur des segments du marché du travail dont la régulation est absente. La thèse cherche ensuite à déterminer la nature de ces plateformes à la lumière des approches néo-institutionnalistes pour les qualifier finalement de méso-institutions, en tant qu’elles régulent les segments sur lesquels elles se sont insérées et encadrent les transactions entre travailleurs indépendants et entreprises. La légitimité de ces plateformes dans leur rôle de régulateur est enfin questionnée et l’impact de cette légitimité sur les comportements des agents est testé à travers deux études de cas.
Mots-clefs :
plateformes de crowdworking — économie néo-institutionnelle — segmentation du marché du travail — méso-institutions — légitimité — incitations

Abstract :
This thesis focuses on crowdwork platforms and their role in the organization of online transactions between companies and self-employed workers. It first discusses the role of platforms in deepening the division of labor and shows that crowdwork platforms enter segments of the labor market that are not regulated. The thesis then seeks to determine the nature of these platforms in the light of neo-institutionalist approaches to finally qualify them as meso-institutions, insofar as they regulate the segments on which they have inserted themselves and frame the transactions between self-employed workers and companies. The legitimacy of these platforms as regulators is finally questioned and the impact of this legitimacy on agents’ behavior is tested through two case studies.
Keywords :
crowdwork platforms new institutional economics — labour market segmentation — meso-institutions — legitimacy incentives